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  • La sous France

    Alors que le soleil écrase enfin nos contrées qu'il avait déserté tant de mois durant, que le tour de France, épreuve dont l'intérêt sportif a été sans doute définitivement annihilé par les contraintes financières et marketing, est lancé sur les pentes caillouteuses du Ventoux, que les coureurs, junkies irrémédiables s'agitent au nom, non plus du sport et du dépassement, mais de l'argent roi, il ne reste que notre pays à contempler, lui qui demeure toujours aussi fabuleux de beauté et de diversité.

    Combien de temps survivront encore ces fameux terroirs qui font la richesse, notamment touristique, de l'hexagone ?

    Poser cette question n'est pas un exercice étrange, au moment où, en parallèle donc, avec cette épreuve cycliste séculaire dont je parle en préambule de ce billet, témoin hypocrite de la France éternelle, de grandes manoeuvres sont poursuivies pour la normaliser, en faire un simple satellite occidental d'un empire américain qui tente d'échapper à son déclin en cours et inéluctable. Il cherche donc à annexer officiellement son vassal européen, pour contrebalancer l'ascension des pays émergents.

    Le traité de libre échange transatlantique, dont les négociations viennent de commencer dans la plus grande opacité et le désintérêt complice des media, est sans doute la dernière arme pour faire de notre pays un territoire anglo-saxon comme les autres, pour le soumettre au règne sans partage de la marchandise et de la spéculation. Que subsistera t'il de notre modèle socio-économique, sans doute un des plus équilibrés au monde malgré ses défauts par ailleurs, quand le dogme de la libre concurrence et du commerce sans entrave aura balayé toute résistance à la préservation du bien commun et de sanctuaires non marchands ?

    Cette capitulation sans conditions au monde de la finance, c'est le Ps qui la met en oeuvre. Hollande n'aura donc pas combattu une minute ces financiers dont il avait pourtant fait ses ennemis, le temps éphémère d'un discours de campagne au Bourget, dont le seul objectif était de détourner les gogos d'un vote Front de gauche dont les estimations progressaient rapidement à ce moment. Mission réussie et conséquences désastreuses bien prévisibles...

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    C'est donc l'ancienne gauche qui détruit ce qui reste de nos spécificités, qui applique une austérité absurde qui produit chez nous le même mal qu'elle a engendré ailleurs, qui nous soumet sans discussion aux desiderata des américains et de la commission européenne, qui renonce à tout projet mobilisateur pour la France afin de ne pas parasiter une intégration européenne toute entière tournée vers le bien-être du secteur financier.

    Ces politiques toxiques créent un malaise profond et potentiellement violent. Elles échouent lamentablement sur les causes de la crise, que nos dirigeants ne veulent toujours pas comprendre. Le désarroi cristallise autour du rejet de la politique d'une part, de la tentation d'un vote neo-fasciste d'autre part,  pour ceux qui se souvenant malgré tout qu'ils sont électeurs, se portent sur des solutions simplistes de rejet, solutions vers lesquelles dirige implictement le système politico-mediatique. En effet, le Fn est devenu le creuset officiel du mécontententement, vers lequel on préfère se voir se déverser les citoyens irrécupérables pour la propagande orthodoxe des partis dits de gouvernement (UMP, PS, MODEM, UDI, EELV), plutôt qu'ils se dirigent vers les solutions de remise en cause de l'économie néolibérale, que proposent le Front de Gauche et certains autres mouvements politiques ou para-politiques.  C'est une attitude irresponsable, qui, à la remise en cause idéologique, préfère miser sur l'impossibilité aux force d'extrême-droite d'accéder au pouvoir, voire, le cas échéant à la conviction que le Fn ne toucherait pas aux fondamentaux du néolibéralisme s'il y parvenait tout de même.

    C'est bien cela qu'il faut retenir. L'orthodoxie ne craint pas le Fn. Elle le pose comme seul recours anti-système en le dédiabolisant, en oubliant étrangement sa proximité avec des groupes néonazis ultra-violents que l'on a pourtant vu à l'oeuvre au moment de l'affaire Méric. Elle sait que la finance ne risque rien, que le discours ouvriériste n'est que de façade, comme il l'a toujours été dans l'histoire de la part de l'extrême-droite. Ses efforts de décrédibilisation, elle les porte sur Mélenchon et la gauche assumée, en attaquant systématiquement sur la forme pour noyer la pertinence des constats et des solutions de fonds.

    Ainsi va l'évolution politique, de sacrifices inutiles des catégories les moins favorisées en renoncements lourds de lendemains qui déchantent. Beaucoup se cachent la tête sous le sable pour ne pas se responsabiliser, pour ne pas céder au désespoir, pour ne pas assumer. Pourtant en ce 14 juillet, nous mériterions mieux que de céder à la perspective de la sous France...

     

     

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    Cela fait partie des choses pour lesquelles nous devons nous battre. Permettez moi d'en profiter quelques jours, tant que je le peux...

  • Le peuple doit faire front

    Comme une douleur lancinante, la question de la crise revient sans cesse dans l'actualité, faute de prendre les mesures pour la solutionner. Depuis cinq ans désormais, elle fait partie de nos vies et sert de prétexte à ceux qui otn contribué à la déclencher, pour asseoir davantage leur pouvoir, pour promouvoir des mesures qui en ont pourtant été à l'origine, comme, un parmi tant d'autres, je n'ai cessé de le rappeler sur ce blog.

    Nous avons sans surprise connu un nouvel épisode de cette obstination absurde et toxique avec l'imposition, car il n'y a pas eu débat, de la question de la compétitivité et des solutions toutes prêtes pour l'améliorer. Le fameux rapport Gallois a provoqué, avec une célérité peu commune (nous pouvons comparer avec celui qu'a rendu Jospin sur la vie politique, déjà oublié) à une prise de mesures par le gouvernement Ayrault, qui s'inspirent en bonne partie celles préconisées dans le rapport.

    La discussion sur le bien fondé du constat et de la pertinence des réponses n'a pas eu lieu. La compétitivité est le problème premier de l'économie française. Point. Il faut y répondre par une politique de l'offre en allégeant les cotisations (on parle de charge dans la pensée unique) sociales et en augmentant la TVA pour financer ce nouveau cadeau fait, sans nuance de taille et de production, aux entreprises. Que ce soit un gouvernement Ps qui fasse, cette fois-ci sans fausse gêne et de façon pleine et entière, ce que le medef réclame à corps et à cris depuis des années et que même la droite n'avait pas osé faire à ce degré, n'est certes pas étonnant, quand on connaît les accointances de Hollande avec le néolibéralisme, mais du moins cela marque t'il la fin de l'hypocrisie qui dure depuis des décennies au parti de la Rose. Désormais, quiconque pensera voter pour les intérêts des travailleurs en glissant un bulletin Ps ne pourra invoquer que son ignorance, certainement pas le programme proposé.

    Mais au delà de la question idéologique, de savoir que Moscovici et compagnie sont dans la droite ligne des Blair, Schroeder, Zapatero, c'est à dire clairement néolibéraux, au mieux au centre, au pire carrément à droite, le problème le plus important est de savoir si les mesures proposées sont pertinentes, si déjà, le diagnostic qui est posé est le bon.

    Que nenni, bien entendu. On rejoint une nouvelle fois l'idéologie, car à ce niveau d'autisme et d'enfermement intellectuel, il ne peut s'agir que de cela. Remarquez bien qu'être idéologue est inhérent à toute démarche politique de projet, mais que le travail premier d'un opposant est de ne pas laisser passer les failles de raisonnement béantes, d'autant plus quand la théorie se fracasse sur les faits. A ce titre, la crise a mis en pièce le crédo néolibéral et précisément, les mesures décidées en grande pompe et avec les félicitations et la pression de la plupart des media et experts autorisés, ont déjà échouées par le passé et font preuve de leur dangerosité aujourd'hui même, partout où elles sont appliquées. Cela en est même dramatique dans les cas grecs, portugais, espagnol et irlandais, dont on parle moins mais qui sur le plan social n'en est pas moins aigu.

     

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    Attachez bien les casques, parce qu'on y fonce et de plus en plus vite !

     

    La compétitivité des entreprises françaises n'est pas grévée par le coût du travail. En effet, ce dernier est lègèrement moins cher qu'en Allemagne, le paradis économique que nous vend la médiacratie. Selon l'INSEE, le coût horaire du travail dans l'industrie est de 33.37 euros en Allemagne et de 33.16 euros en France. Plus encore dans l'automobile (Carlos Ghosn si vous me lisez), il s'élève à 43. 14 euros contre 33.38 en France. L'écart avec les pays scandinaves, régulièrement cités eux aussi en modèle n'est pas davantage en notre défaveur. Il n'y a donc pas un problème de compétitivité coût et tout l'arsenal d'allègement de cotisations qui étrangleraient les entreprises et déjà nul et non avenu.

    En revanche, dans certains secteurs, il y a bien un souci de compétitivité hors coût et d'orientation économique. Mais pourquoi la France s'est elle désindustrialisée plus que certains de ses partenaires au cours notamment , de la dernière décennie ? A cause de ces fainéants de salariés, de ces parasites qui aspirent les dépenses publiques et nous écrasent d'impôts (chômeurs, immigrés, fonctionnaires, enfin toutes les légions du diable quoi). Il semblerait que ce soit plutôt à cause des rentiers qui ont préféré augmenter leurs dividendes (multipliés par trois en trente ans)  et souvent, délocaliser pour ce faire. Forcément, on produit moins en France, c'est logique. Plutôt que d'investir dans la recherche, privilégier des produits à la valeur d'usage élevée (utiles quoi), favoriser le financement des petites et moyennes entreprises par les banques, l'accent a été mis à la fois sur la rémunération de la rente et sur les services, secteur dans lequel on trouve la plus grande proportions d'emplois non qualifiés, précaires, à temps partiels et sous-payés (du coup c'est rentable).

    Pour avoir une idée très précise de cette effroyable erreur de constat et de réponses afférentes, surtout de la part de politiques qu'on situait il y a peu à gauche, donc plutôt du côté des catégories les plus fragiles de la population, je ne peux que vous conseiller chaudement les deux derniers billets de Jean-Luc Mélenchon. J'enjoins les plus méfiants d'entre-vous à laisser les a priori de côté et à lire les arguments à mon sens d'une pertinence rares qui y sont développés et d'y réfléchir. Vous ne trouverez pas plus exigeant et lucide dans l'offre politique actuelle :

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/11/07/on-nattendait-rien-mais-surtout-pas-ca/

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/11/16/merkhollande-est-ne-en-grande-pompe/

    Ce corpus idéologique, défendu avec une unanimité touchante par le Medef, le Ps et l'Ump est déjà partiellement ou complètement à l'oeuvre dans d'autres pays, avec des conséquences sociales désastreuses et des performances économiques plus que discutables. Pour ne parler que de l'Allemagne qui revient comme un leitmotiv, non seulement le dernier rapport de cette organisation peu suspecte d'être bolchevique qu'est OCDE, sur la croissance et les inégalités de 2011, souligne que les inégalités y explosent, les différentes enquêtes sur le travail y montrent une grande proportion de travailleurs pauvres (20%, en constante augmentation), mais en plus, le système économique mis en place à partir de Schroeder, ce gauchiste qui prospère désormais chez Gazprom, ne peut être viable que s'il est seul ou presque à fonctionner de cette façon, c'est à dire organiser une déflation salariale et fiscale pour concurrencer les autres pays membres de l'Union, en finançant ses importations par leurs déficits. Si tout le monde fait de même, les marchandises ne se vendent plus, ni plus ni moins et c'est la dépression généralisée. Il est en effet illusoire d'essayer de produire moins cher que les pays émergents, comme la Chine, sous peine de revenir à une situation sociale qui nous ferait goûter aux joies 19ème siècle prolétaire.

    Voilà pourquoi il faut dénoncer avec fermeté le discours et les certitudes ambiantes, que le Ps a désormais clairement fait siens, dans la plus totale inconscience pour certains de ses membres, avec un complet cynisme pour d'autres. Elles nous mènent vers le chaos économique, celui qui règne déjà dans le sud de l'Europe, qui a déjà expérimenté les remèdes miracles de nos grands penseurs. Ils n'auront comme effet que d'approfondir la crise, appauvrir toujours plus de gens, en enrichir toujours davantage une infime minorité, nous priver des services publics qui nous permettent de nous éduquer, de nous soigner et d'établir cet équilibre si fragile entre libertés publiques et liberté individuelle.

    Voilà pourquoi il est plus que temps que les citoyens fassent valoir leur droit. Le peuple doit faire front !

     


    À bas l'austérité : Jean-Luc Mélenchon par lepartidegauche

     

  • Politiquement correct


    Au lendemain du premier tour des élections municipales, le résultat est correct. On note une assez forte poussée de la gauche sans pour cela qu’elle anéantisse la droite, malgré un contexte de défiance très forte envers la politique menée depuis 9 mois.

    Deux facteurs peuvent être invoqués pour expliquer la tournure des évènements.

    Premièrement, il s’agit d’élections locales et au dernier moment les enjeux locaux ont repris la place qui leur revient dans une élection de ce type. De même la victoire écrasante annoncée pour la gauche par les sondages a peut-être un peu démobilisé l’électorat de gauche tout en aiguillonnant les défenseurs (il en reste quelques uns malgré tout) de la politique de l’Ump.

    Deuxièmement et c’est pour moi le paramètre le plus important, c’est la faiblesse de la gauche et surtout du Ps. Obtenir une victoire électorale alors que depuis l’élection funeste du 6 mai, il est quasi-inaudible, ultra-divisé, toujours aussi mou et peu combatif quand il s’agit de défendre de véritables idées de gauche (solidarité etc…) traduit finalement à quel point le rejet de l’ex maire de Neuilly est fort chez les français. Mais le Ps n’en profite qu’au minimum, payant là son attitude inconséquente voire irresponsable depuis 2002. Le résultat des listes de gauche assumée est souvent prometteur, surtout pour ce type d’élection : la Lcr, Lo ou des listes de gauche rassemblée dépassent souvent les 5%, le Pc résiste bien dans ses bastions. Plus que jamais, l’émergence d’une gauche qui ne se renie pas, qui propose un projet résolument solidaire et moderne à la fois (moderne dans le sens où on peut lutter contre le néolibéralisme désocialisant mais agir pour les Pme, la recherche et l’innovation) est primordial pour l’avenir de ce pays et de ses habitants. Pour l’identité culturelle de la France aussi, à laquelle je tiens par-dessus-tout.

    Le pseudo président vient d’être clairement averti par la population que ses actes avaient maintenant été jugés à l’aune de ses paroles. Il reste à confirmer cet avertissement en sanction lors du deuxième tour. Le gain de Toulouse par la gauche, voire celui de Marseille, qui sera néanmoins beaucoup plus difficile, acteront cette sanction. Cela dit, je n’ai jamais considéré que ces élections pouvaient infléchir la politique de ce gouvernement, lancé dans une course au néolibéralisme et au néoconservatisme pour rattraper les autres pays développés dans l’uniformisation (abandon du rôle de l’Etat, des services publics, des politiques sociales, valorisation de l’individualisme et poussée sécuritaire). Il faudra plus qu’une gifle électorale pour déboulonner Naboléon le tout petit.

    Tiens cette expression me fait penser à une interview que je vais vous retranscrire :

    ENTRETIEN AVEC VH
    Vous semblez vous tenir très informé de l’actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?
    VH : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

    Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?
    VH : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.

    Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?
    VH : Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte…Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités… Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte…une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme… C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.

    Et la liberté de la presse dans tout çà ?
    VH (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

    Qui est VH me dire-vous, l’air interloqué et curieux à la fois ?

    Un certain Victor Hugo parlant de Napoléon III. Toutes ses réponses à cette fausse interview sont extraites de son ouvrage Napoléon le petit. Je suis sûr que ça va vous rappeler quelqu’un :oB

    Rendez vous pour l’analyse du deuxième tour.