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Dream machine - Page 2

  • La Provence, c'est pas moche !

    Après la Bretagne, je me suis retrouvé en Provence, quasiment sans transition si ce n'est une après-midi à Valence, charmante cité drômoise, déjà très caliente et presque provençale (et qui comme Aix est aussi jolie architecturalement que riche en population un peu surfaite et tape à l'oeil. Branleurs et pétasses oui, c'est ça :oB...)

    Un gîte sis près de Vaison-la Romaine a acueilli mes amis et moi-même et bien que très différente par l'atmosphère et le paysage de la Bretagne, la région n'en est pas moins dépourvue de charme. J'espère que les photos suivantes le traduisent bien (vous pouvez les voir en grand en cliquant dessus)

     

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    Le fil rouge de ces vacances : le mont Ventoux. Vu ici au coucher du soleil depuis la location.


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    Vieilles pierres et cyprès à Nyons.


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    La tour Randonne, toujours à Nyons.


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    Le pont roman de Nyons.


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    Sur les pentes du Ventoux : vue sur la plaine du Vaucluse.


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    Paysage alpestre sur le versant Nord du ventoux.


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    Au sommet, sur la tête nue du grand chauve.

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    On a marché sur la Lune (ou presque)


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    Le ventoux sous les orages.


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    Alors, c'est quoi la montagne au fond ? :oB


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    Le Crestet, petit village perché.


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    Oui, c'est bien lui...


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    Dans une des ruelles, entrelacs de pierres et de plantes.


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    Une plongée sur la fontaine.


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    Lauriers roses, lauriers blancs.


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    Vaison la romaine, version...romaine (vous allez comprendre)


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    Vaison la romaine, version médiévale (vous avez compris)



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    L'Ouvèze, qui était dramatiquement sortie de son lit en 1993. le niveau était monté jusqu'à la fenêtre à gauche, environ, soit une dizaine de mètres. Impressionnant...


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    Un beffroi dans la ville médiévale.


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    Le même, vu de l'arrière.


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    L'église de la ville haute, aussi appelée cathédrale nouvelle, par opposition à celle de la ville basse, antérieure.


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    Une pincée de tuiles.


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    Vous mé léconnaissez ?


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    Un joli portail pour finir.



    Voilà pour ce petit aperçu de la Provence du Ventoux, superbe région également. Elle m'est moins proche que la Bretagne, dont la beauté sauvage me correspond davantage mais elle offre bien des charmes.

    Certes, je ne suis pas un grand fan du provençal, un peu extraverti et bruyant pour moi. Le vin des côtes du Rhône (Nous étions en plein dans le terroir) ne m'a pas non plus vraiment convaincu, trop caractériel et musclé, manquant tout de même de finesse, trop ensoleillé en somme. Certains côtes du Ventoux rosés s'en sont eux, sortis avec les honneurs.

    Cependant, il st difficile de ne pas être séduit par la beauté rustique des villages perchés, recroquevillés sur leurs ruelles tortueuses, la majesté du géant de Provence, le Ventoux, le soleil infatigable et les douceurs provençales (je vous conseille le Comptoir de Mathilde au Crestet, petit magasins de spécialités gastronomiques artisanales, faites maison pour la plupart. Les produits y sont de grande qualité, on peut les goûter sur place et les tarifs n'y sont pas démesurés).

    Bien, je crois que les vacances sont terminées maintenant. Vivement l'année prochaine en espérant que j'en aie...










  • Le Bretagne, c'est beau !


    Voilà, les vacances sont terminées et avant une rentrée sans doute assez chargée sur le plan politique, je partage avec vous quelques souvenirs agréables, de petits morceaux de temps et de beauté volés dans la région de Plomodierm dans la baie de Douarnenez (Finistère)

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    Landes sur la pointe du Lestrevet


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    La mer d'Iroise derrière les rochers


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    La plage de Pors ar vag


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    La mer à la campagne, ou inversement...


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    Le théâtre de Quimper et l'Odet


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    La plage de Pentrez au couchant


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    Médaille d'or


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    Un coucher de soleil, forcément...


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    La pointe de Tal ar Grip


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    La maison sur la pointe de Tal ar grip


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    Ah ouais, c'est haut quand même !


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    La pointe de Lestrevet et le mont Menez Hom, haut lieu de la culture celtique, vus de la pointe de Tal ar grip


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    La Bretagne, c'est beau même quand il fait pas beau


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    Médaille d'argent


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    Le Menez Hom vu de Locronan


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    Petite chapelle à Locronan


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    Locronan et ses maisons traditionnelles


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    Au sommet du Menez Hom


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    La Bretagne, c'est du brut, c'est du sauvage...(il y avait un vent à décorner un casque gaulois ce jour là)


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    Tableau balnéaire : petits baigneurs et grandes surfeuses


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    La vue depuis la location : y a pire non ?


    Bon, voilà un petit aperçu de ma respiration Bretagne pour cette année. J'ai fait le plein de lumière douce, de paysages étirés par le vent, d'horizons maritimes lointains, tout juste rattrapés par les rêveries de leurs contemplateurs. En plus l'eau était même pas si fraîche que ça alors hein, que demande le peuple abruti qui vote ex maire de Neuilly, je vous le demande ?

    A suivre, la Provence. C'est différent mais ça vaut clairement le détour...











  • Passé au rouge

    Quand vient Juin et son souffle tiède, apparaissent aussi les corolles vermillon des fragiles coquelicots, fleurs que j'apprécie tout particulièrement. On sait que le pavot, famille à laquelle appartient le coquelicot, est à l'origine de l'opium. Pour autant je n'ai pas besoin de le fumer pour enclencher la machine à rêve.

    Allez savoir pourquoi, moi qui n'aime pas spécialement le rouge, j'ai une tendresse toute particulière pour ces pétales froissés qui naissent en même temps que l'été. Les voir depuis un quai de gare perdue, orner le bord des voies ferrées, ouvre automatiquement les vannes des réservoirs de nostalgie et de mélancolie que j'ai fort pourvus. 

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    Ils sont si délicats ces coquelicots en papier japon qui frissonnent sous la brise et qui sont les spectateurs écarlates des joies petites ou grandes qui éclosent à cette période de l'année. Car c'est à cela que je pense en les voyant : aux fins d'années scolaires, à l'insouciance de la jeunesse aux portes d'une liberté de deux mois, à ce qui commence et dont on n'imagine pas la fin, au soleil, aux vacances, aux amitiés, aux amours...

    La jeunesse, le temps qui passe, ce que l'on en fait ou pas...C'est toujours la trame de mes dérives oniriques ou méditatives. La beauté me ramène toujours au temps, le temps à la beauté, deux pôles, deux tropismes et moi en lévitation magnétique entre les deux, finalement incapable de m'approprier l'un et l'autre.

    Mais revenons à nos poppies comme les appelle nos ennemis amicaux anglais. Ils en ont fait la fleur des soldats de la Grande-Guerre. Le souvenir n'est pas toujours tendre, le coquelicot pas toujours si léger. Pourtant loin des champs de bataille  fleuris de sang et des destins qui s'achèvent, le rouge de cette petite fleur est souvent celui de la vie qui démarre. Rouge timide d'un premier baiser, rouge passion d'une étreinte dans un champ de blé, le rouge du coquelicot n'est jamais très loin des émois au grand air, souvent quand ce sont les premiers. D'ailleurs dans le langage floral, il désigne l'ardeur fragile, une association qui me sied autant qu'elle me plait. 

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    Quand ils me croisent ou m'accompagnent le long de mes trajets ferrés, routiers ou de mes attentes solitaires, je pense à hier et à ce qui ne sera plus, je pense aux jolies choses et à l'abandon, je pense à la beauté de la vie et à la finitude, je pense à la joue si douce de cette adolescente et à ce coquelicot pâle que j'aurais pu y poser rien qu'avec un regard. Il suffisait juste d'en changer la couleur, d'arrêter de penser en bleu pour un instant. Il faut savoir qu'on en est capable...

    Les coquelicots s'inclinent doucement sous la juvénile arrogance de Juin. lls ont dans leurs pétales le souvenir de toutes les jeunesses et de tous les étés du monde. J'y vois le passé au rouge... 

  • Dire c'est bien, le fer c'est mieux...

    Récemment un samedi, je m'en fus par les rues de notre belle capitale, profiter du bleu du ciel, de la tiédeur affirmée d'un soleil printanier et du charme de jolies touristes anglophones qui semblaient penser que j'avais un fort potentiel de manieur de langue. Je ne sais si j'ai été à la hauteur de leurs attentes...

    J'avais donc décidé de m'offrir une balade parisienne, ponctuée d'un ciné. J'établis donc quelques waypoints avec comme destination finale une salle obscure. Puisque j'avais envie de retourner voir la tour Eiffel que je n'avais point approchée depuis quelques années, si j'excepte une courte entrevue nocturne l'été dernier, je décidai de commencer dans le septième à proximité des Invalides (aucun rapport avec moi), sur le territoire hostile de l'essayeuse haute-couture du gouvernement, accessoirement Garde des sceaux.

    Ma foi, l'arrondissement est rendu vivable par sa verdure, ses rues bordées de marronniers généreusement fleuris de rose soutenu (je ne connais pas le code rouge à lèvre Dior correspondant) et de superbes paulownias tout de guimauve vêtus. Bien sûr, c'est un peu calme à l'écart des grands monuments et on sent bien que le terrain n'est pas propice au prolétariat comme l'illustre cette rencontre près d'un distributeur de billet. Une famille sort de la banque, la mère dit à la fille âgée de onze ou douze ans en parlant de son frère de cinq ou six ans son cadet : ton frère a droit à 20 euros d'argent de poche par semaine, toi 100. C'est beaucoup 100, qu'elle dit. J'imagine le désespoir de la pauvrette rationnée financièrement par des parents mesquinement radins. La bourgeoisie a aussi ses problèmes d'argent...

     

     

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    Chez Miss Justice by Dior

    Après avoir admiré la rutilance dorée du dôme des Invalides, déambulé dans le jardin attenant, le regard oblique sur les arrière-trains d'une arrière garde de polonaises en goguette, il était temps de prendre la direction du Champ de Mars, premier champ avant les elyséens. Mais de champ libre il ne fut question car le parc était bien entendu rempli de touristes toujours plus nombreux à mesure qu'on s'approche de la plus belle érection française, ses 375 mètres toujours fièrement dressés au dessus des brumes métropolitaines. Il suffit d'un virage et la Tour Eiffel apparaît plein champ. Cliché, poncif, ringardise, plouquisme, beaufitude ou symbolisme national, réflexe jacobin, nostalgie d'une grandeur déchue, simple plaisir esthétique, impression du miracle technique toujours renouvelée ? Je ne sais, mais je dois avouer que le charme agit toujours et que la Demoiselle de fer arbore ses dentelles de tôles avec la même coquetterie, la même prestance et la même majesté que dans sa prime jeunesse, quand la rouille lui apparaissait bien plus lontaine que la Lune qu'elle chatouille encore de sa pointe.

     

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    Mademoiselle Fer

    Son succès ne se dément pas non plus auprès des touristes étrangers qui se pressent sous ses arcades en prenant leur place dans la file d'attente démesurée. Plutôt eux que moi ! Toutes les nationalités sont représentées, depuis les nouveaux riches des pays de l'Est jusqu'aux vendeurs à la sauvette qui viennent d'encore plus à l'Est. Tchiling tchiling font leurs trousseaux de mini tours Eiffel portes-clés...

    Direction le Trocadero pour admirer un des plus beaux panoramas de Paris et apercevoir des skaters, des break-dancers et pas mal de branleurs dans le lot ! :oB S'y délassent aussi quelques couples d'amoureux, sur les bancs, dans le gazon ou carrément dans les bassins, entourés de gens et seuls au monde. Si on laisse le regard divaguer vers l'horizon, on peut observer la conjonction Panthéon-Invalides, étoiles lointaines de la galaxie parisienne, vu d'ici.

    Ma marche à travers champs, délaissa derrière moi celui de Mars et son uniforme de printemps pour se diriger vers ceux qui dit-on incarnent la plus belle avenue du monde. En remontant l'un des rayons de l'Etoile, je longeai les quartiers cossus et bien habités comme aiment à dire certains agents immobiliers. Tout au bout, c'est le triomphe. Oh oui, il y a celui de l'Arc bien sûr, large d'épaules et de cuisses, un peu trapu, à l'image du petit agité dont il raconte les exploits. Mais depuis, un autre excité pas très grand a confisqué l'immodestie et les Champs-Elysées célèbrent quasiment 24 heures sur 24, cette victoire de l'apparence, du superficiel, de l'argent roi, en un mot, du bling-bling.  J'y croisai donc moults Tony Montana avec la tenue adaptée à l'époque : pantalons slim ou au contraire doggy ou survêt extra-larges, t-shirt de marque ou petite chemise près du corps et surtout une cargaison d'accessoires qui rendraient folle une pie voleuse : gourmettes, bagues, chaînes, lunettes, casquettes, pochettes, le tout griffé bien évidemment. Le volet femelle de cette population est bien entendu encore plus représenté avec notamment les petites pétasses à peine pubères, panoplie complète de la bimbo fin des années 50, bras dessus-bras desous avec leur Vuitton. Je ne crois pas qu'il faudra beaucoup compter avec ceux-ci pour les prochaines mobilisations sociales. Si la mémoire d'un poisson rouge ne dépasse pas quelques secondes, les perspectives des fashion girls and boys n'excèdent bien souvent pas l'heure suivante, rarement la prochaine soirée et l'after qui précède le before. C'est finalement la logique de la génération upside-down, qui ne veut tellement pas se prendre la tête, qu'elle la laisse systématiquement au placard. Commentaire aigri de vieux con trentenaire, je sais. Mais j'assume mon archéo-conservatisme...

    Mais que faisais-je donc sur les Champs parmi ces gens à la fois uniformes et bigarrés, moi qui en suis plus éloigné que le Pape l'est de Marilyn Manson ? C'est simple, je voulais revoir la Tour et me faire un ciné dans la foulée de ma promenade, j'ai donc respecté une certaine cohérence géographique en allant dans un complexe à proximité. Il fallait en outre qu'il acceptât les places gratuites sous forme de cartes qu'un quasi monopole familial soutire de l'émission journalière de Ruquier. Destination, l'UGC Normandie donc, tout près du Lido, grand recéleur de naïades plastiquement avantagées, dont je ne vis cependant pas la moindre plume égarée.

    C'est donc le moment de vous dire ce que la pellicule m'offrit ce jour là sur l'écran blanc d'une salle pas vraiment noire de monde (normal, fin d'aprem et journée ensoleillée mais c'est aussi pour cela que j'avais choisi l'horaire). C'est Iron Man que j'allai voir, film précédé d'un sillage critique sans trop d'écume acide. A raison, je dois le dire car si l'on est bien sûr très loin d'un grand film, le long-métrage de Jon Favreau se déguste comme une friandise dont il est plus opportun de s'en tenir au goût plutôt qu'à la recette. Sur un scenario bien mince, truffé d'invraisemblances presque volontaires se déroule ce film d'action aux effets spéciaux très efficaces, porté par le jeu cabotin d'un Robert Downey Junior revenu d'entre les junkies et qui s'éclate à jouer un marchand d'armes surdoué (Tony Stark), insolent de réussite et de charme viril, qui vire humaniste après une prise de conscience bien américaine. En effet, après avoir été retenu en otage par des ismamistes afghans et s'être échappé de sa geole troglodytique grâce à ses menus talents de bricoleur, il s'aperçoit que les armes c'est dangereux et que horreur, les siennes peuvent servir à tuer de bons soldats états-uniens. C'est donc ultra simpliste, bien manichéen mais il faut rappeler que c'est l'adaptation d'un comic du même nom. Ensuite, comme je l'ai dit, c'est du pur divertissement plutôt bien mené et jubilatoire. Notons la présence de Gwyneth Paltrow en femme à tout faire à son patron (Tony Stark), aux manières anglaises, ultra professionnelle, élégante et pincée, mais qui n'en est pas moins femme et donc complètement dingue de son chef de robot humain qui rend la justice à coup de torgnoles en acier (alliage d'or-titane pour être précis). Il faut signaler aussi la présence de Jeff Bridges (Obadiah Stane), un de mes acteurs favoris depuis son rôle dans The big Lebowski et qui est physiquement transformé dans ce film. Il joue l'associé qui tient énormément aux intérêts de l'entreprise et qui accepte avec un minimum de flegme la nouvelle vocation du Pdg. Au final, un moment de détente vite oublié mais qui n'en est pas moins une des meilleures adaptation d'une Bd marvel au cinéma, grâce à la personnalité très cool-smart charismatique de Robert Downey, à son humour très présent et à ses effets spéciaux impressionnants.

     

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    Monsieur Fer

    Fin de séance et fin de journée. Il fallait penser au retour dans la lointaine banlieue alors que Paris préparait sa soirée. Ma retraite me conduisit jusqu'aux Tuileries, puis au Louvre, tous deux innondés de la lumière paille d'un soleil rasant. Il poursuivait son plongeon au ralenti quand j'empruntai le Pont des Arts dont les planches servaient de champ (encore un) de pique-nique à des parisiens qui savouraient la douceur d'une des premières soirées de beau temps du printemps. Beaucoup d'étudiants et d'étudiantes, mais aussi des gens plus agés. Tous avaient en commun la gaité de l'instant, les sourires affichés, une bonne bouteille et la guitare aux côtés. Comme j'avais envie de m'asseoir là moi aussi, de prendre un verre de rosé et de voir si par hasard mes vingt ans depuis déjà si longtemps fugueurs ne passeraient pas dans le coin, histoire de savourer les quelques éclats de bohème que je n'ai pas su leur offrir. Ca a l'air si agréable un pique-nique au Pont des Arts. Quels chanceux, ces parisiens !...J'y reviendrai...

      

  • La floraison de Germinal

     Déjà le deuxième printemps en sarkozye

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    Mais les cerisiers fleurissent quand même
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    Tout n'est pas perdu...