J'ai découvert cet été une région assez méconnue : le Forez. Un séjour de vacances m'a permis de parcourir le Sud-est du Puy-de Dôme et le nord de la Haute-Loire, terres de moyenne montagne qui alignent de grands dos ronds granitiques semés de quelques reliefs volcaniques, parfois plus discrets que leurs compères de l'Ouest du Massif central, mais parfois éminemment remarquables, comme les necks (cheminées volcaniques) du Puy-en-Velay, qu'on peut difficilement manquer.
Cette incartade aux rives de l'océan s'est faite au profit de rivages végétaux et d'une troisième dimension aux pentes douces mais affirmées. La forêt y étend son règne en effleurant les nuages, en couvant les discrets habitants des lieux. Le soir tombant les révèle par des appels gutturaux qui émergent de façon un peu sépulcrale de la pénombre naissante, aux lisières de la sylve. La nature impose son rythme lent, l'altitude endort l'été qui prend parfois dans la fraîcheur d'une matinée, l'allure d'un automne habillé de vert mais qui n'en est pas moins généreux avec ses fruits. A ce titre, les balades en sous-bois se sont souvent transformées en moissons de champignons...
Aux traits rectilignes des fûts des épicéas ou des sapins Douglas, les monts du Forez marient le dessin souple des hêtres et des charmes, que les sinueuses routes font défiler de part et d'autres de leur ruban de mélasse. Quand les champs s'avancent vers les sommets, alors l'horizon s'ouvre sur de grands panoramas aux ondulations verdoyantes.
Même si, du haut des rases étendues des Hautes-Chaumes, curiosité biogéographique incontournable de la région et qui entourent le point culminant du Forez, à 1650 m d'altitude, je n'ai pu apercevoir le Mont-Blanc qui, 240 kilomètres plus à l'Est, parvient tout de même, par temps très clair, à transmettre l'éclat devenu fantomâtique, de ses neiges éternelles, j'ai tout de même été convaincu que la lumière est très belle au fond du Puy...
Oui mais bon, un été sans océan n'est pas un été.
Cela dit, un été sans soleil n'est pas un été non plus !
Toutefois, un été pluvieux n'est pas forcément un été moche.
Pis, ça fait pousser les champignons.
M'enfin, c'est aussi bien quand il y a du soleil quand même, pour profiter des panoramas aux vertes ondulations !
La Collégiale de Saint-Bonnet-le Château : ses voûtes et ses fleurs
Panoraramas aux vertes ondulations sur les monts du Lyonnais
Emboîtement photographique
Encore une voûte de Saint-Bonnet-le Château
Logiquement, ce sont des voûtes...
Des lieux assez heu, envoutants...
Montarcher, du haut de ses 1163 m d'altitude, offre, derrière sa fontaine, un panorama aux vertes ondulations
Bleu d'Auvergne
Un paysage un peu irlandais, qui déroule un panorama aux vertes ondulations
Des panoramas aux vertes ondulations, en veux-tu, en Velay (au fond)
Ha, là, c'est un chardon, pas un panorama aux vertes ondulations
Un panorama aux jaunes inflorescences, mais avec de vertes ondulations derrière quand même, ho !
Il était temps de faire une croix sur les panoramas aux vertes ondulations
La tour n'a pas pris garde (ruine de château au pied de la location)
Dans la forêt, sur la colline jouxtant le gîte
Glop !
Glop, glop !
Pas glop ! Quoique, esthétiquement parlant, c'est tout de même dans l'ordre du très glop !
Un fagot avec strictement rien de vert derrière !
NOn, mais ça c'est pas vert, c'est kaki. Et on voit pas loin en plus (Orgues basaltiques du Montpeloux)
Le shilimibeli... Le shlimli... Le smilblick est il composé de vertes ondulations ?
-Ta gueule Papy Mougeot !
Mon ami le ruisseau ne dort pas dans une bouteille en plastique (réflexion astaffortaise)
Le Puy-en Velay sous le soley
La mère (notre-Dame), a des reflets changeants...
...des reflets d'argent...
Foyer mono-parental
Les voûtes, le retour de la vengeance !
Maman, c'est qui là bas le monsieur ?
La cathédrale du Puy derrière laquelle il serait abusif et déplacé de déceler des ondulations, et encore davantage de les qualifier de vertes.
La forteresse de Polignac et strictement rien derrière. Oui, un volcan à la rigueur mais en aucun cas quelque chose de vert et d'ondulé.
Neck plus ultra !
Le Mont Mezenc, 1753 m et dont il faudrait une mauvaise foi assez ahurissante pour dire qu'il est vert, bordel !
Mamaaan, c'est qui le monsieuuur ?
-Le salaud qui nous a abandonné !
Au sommet du rocher Corneille, vue sur la cathédrale, la mer de tuiles, rose, et c'est tout !
C'est papa ?
-Ouais, ta raclure de père !
Ouais ben finis les commentaires, flûte à la fin !
Le rocher saint-Michel d'Alguilhe. Et des voûtes, aussi...
Une photeau potable...
Sanctuaire Saint-Joseph. Autre foyer mono-parental...
Tu la vois fils, ta trainée de mère, avec son bâtard ?!
Il ne s'agit pas d'un panorama mais d'une perspective, bandes d'ignares !
La riante petite rivière en bas du gîte.
Un oeillet sauvage sur les hautes-chaumes
Une jasserie regardant, non pas un vague panorama verdâtre mais la chaîne des puys.
Le Puy de Dôme, volontairement et artistiquement flouté
Bruyère et source
La montagne de Monthaillier : 1551 m
Une jasserie sur les hautes-chaumes. Jusqu'ici, tout va bien...
La vue verte et ondulée depuis la jasserie...Ca pouvait pas durer...
Bruyère et jasserie
Un magnifique sorbier des oiseleurs qui attire le regard, qui par conséquent ne peut s'apercevoir qu'il y a un panorama, quelque vert et ondulé qu'il soit ou pas.
La vache à gauche fixait un couple de randonneurs en train de manger, sans se laisser intimider par leur chien. A noter la salers, au centre...
Vous voyez des ondulation vertes vous ? Alors taisez vous !
Pierre sur Haute à droite, sommet des monts du Forez : 1650 m
Hé oui, je sais...
Même les queues de cheval ondulent...
Non, je ne le dirai pas !!!
Il y aurait pu avoir le Mont Blanc au fond. Mais il n'y a qu'un PANORAMA AUX VERTES ONDULATIONS !!! aaaaargh !...