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concert stade de france

  • Haute tension

    Il était un peu moins de 21h ce vendredi 18 Juin 2010. La Stade de France découpait le ciel d'un ovale laiteux. L'été se fait encore attendre... Slash, l'ancien guitariste des Guns and roses s'était retiré une vingtaine de minutes auparavant, après avoir très bien préparé au déchaînement de volts qui allait suivre.

    Puis les écrans géants s'allument et un dessin animé défile en guise d'introduction. Un train à vapeur (pas électrique, curieux) est lancé à pleine vitesse, alimenté en charbon par l'avatar diablotin d'Angus Young, bientôt aguiché par des bimbos qui l'amadouent pour mieux essayer de stopper la course folle de la locomotive. En vain...Dans une gerbe explosive de feux d'artifice, elle déboule sur la scène et Ac-Dc débarque sur Rock and Roll train, un morceau de leur dernier album, Black Ice.

    http://www.youtube.com/watch?v=bX2xbqWtyJU

    Voilà, moi, l'amateur occasionnel, j'ai assisté au concert d'un des derniers groupes légendaires du rock, un show énorme d'énergie, réalisé par des papys dont le plus jeune affiche sans complexe ses 55 ans. Deux heures de musique puissante, sans un fléchissement, face à plus de 80000 spectateurs bien évidemment conquis d'avance pour la plupart.

    Une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, sans nul doute. Passée la première minute où je me dit qu'ils sont plus tout jeunes, le reste de la prestation est assez ahurissante de pêche, notamment de la part du guitariste soliste et figure emblématique du groupe, j'ai nommé Angus Young. Il s'est permis un solo dantesque d'un quart d'heure après une heure et demie de concert, point d'orgue d'une agitation permanente, de courses d'un bout à l'autre de la scène et de son avancée en flêche à l'intérieur du stade, de son célèbre pas de l'oie la main gauche parcourant le manche de sa Gibson SG à une vitesse astronomique.

    Même pour un non fan absolu comme je peux l'être, on ne peut qu'être emporté par la pure énergie rock dégagée par le groupe. Certes, j'ai quelque peu regretté le côté impersonnel du concert, millimétré et terminé abruptement après un seul rappel, mais c'est souvent l'inconvénient de ce genre de grosses machines musicales. C'est un défaut largement compensé par la générosité des cinq membres de la formation durant le show, pendant lequel ils se donnent sans compter.

    Un évènement musical donc, pour un groupe toujours incontournable dans ce style. Le courant est très bien passé, dans un Stade de France sous haute tension.