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Billet vert

Il est parfois nécessaire de s'échapper de l'actualité brûlante, qui ne cesse à la fois de désespérer et de révolter les plus lucides. Quoi de mieux pour respirer un peu que de le faire à la campagne. Un peu plus d'oxygène, le temps qui freine un peu sa course éperdue, le printemps qui déballe ses couleurs (bien frileusement d'ailleurs cette année, serait-ce un signe de mauvais aloi ?), c'est suffisant pour ouvrir une parenthèse apaisée au milieu du tumulte financiaro-politique, qui nous amène directement à une nouvelle page sombre de l'humanité...

Ce sont encore une fois les paysages limousins qui m'ont offert leurs vallons gorgés de chloropylle au cours de ma pause printannière. L'occasion de parcourir des espaces ruraux où le calme coule en abondance. On pourrait presque les croire immuables et éternels et pourtant...Si les monts de Blond sur lesquels je suis retourné randonner avec plaisir peuvent apparaître relativement sauvages, ils n'en sont pas moins l'expression d'un terroir qui n'existerait pas sans la mise en valeur humaine, autrefois symbiotique, depuis longtemps déjà agressive envers l'environnement. Mais dorénavant, la paix qui se dégage de ces endroits est aussi la marque d'une désertification qui s'intensifie, comme en témoigne les corps de ferme abandonnés que j'ai pu rencontrer ici et là dans la campagne limousine.

Les choses changent et souvent l'on n'y peut rien. Je n'ai jamais aimé ce constat, moi qui fonctionne bien plus selon une chronologie géologique qu'en suivant l'affairement humain. Mais c'est une vérité implacable. La seule chose qu'il faut réaliser, c'est que l'évolution n'est jamais inéluctable dans sa direction, excepté, pour le moment, quand il s'agit du vieillissement et de sa conclusion. Alors, avant de reprendre la résistance contre un ordre failli que les financiers et leurs soutiens poltiiques veulent sauver quelqu'en soit le prix humain et environnemental, il est rassérénant de s'abandonner un moment au pouvoir des fleurs, pour en retirer toute la richesse.  Je vous en offre ce billet vert...

 

 

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Oxalix des bois (une fleur gauloise sans doute)

 

 

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Bois et croix

 

 

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C'est un petit chemin...

 

 


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Patron, une mousse siouplé...

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Au sommet, panorama pas gêné par les genêts


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Porte close


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Pervenche parfaite de symétrie hélicoïdale


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Le cheval blanc de je sais pas qui

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Scène équestre

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Entrelacs buissonniers


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Scène équestre, le retour

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A Mortemart, un grand portique et son petit frère (ancienne abbaye)

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Magnolia étoilé rose

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Cognassier du Japon

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Primevère officinale, dit coucou, pour les intimes

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Chênes à la chaine

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Pissenlit solaire pris par Hubble

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Cher pays de mon enfance...

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Prendre racine ou faire souche ?

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Ca part en vrille ce post...

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Une constellation de stellaires

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Oubliés les rires des nuits de moissons...

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Brebis pas égarées

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Heu... petite fleur bleue

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Primevères farineuses (photographiées près d'un moulin, normal)

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Petit myosotis


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Hé, tu vu la haie ?

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Des fleurs, encore des fleurs, y en a marre bordel !

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La petite route et le bout du chemin...










Commentaires

  • Mortemart - Oradour : 17 km !

  • J'ai bien fait d'aller faire un petit tour ici car je n'avais pas encore vu ce nouvel article et les jolies photos qui l'accompagnent. Et coïncidence, c'est une chanson de Souchon qui est lu sur ton lecteur au moment ou j'écris ces lignes...

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